Une Buick GNX 1987…avec 14 kilomètres à l’odomètre

La Buick Grand National, un exercice de style et une combinaison mécanique unique qui a été produite entre 1982 et 1987. On peut la considérer comme l’un des véhicules qui ont sauvé les années 1980 sur le volet automobile. Au coeur de la bête, un V6 3,8 litres turbocompressé qui développe entre 200 et 245 chevaux selon l’année de production.

Or, pour la dernière année de production de la Grand National, les ingénieurs ont décidé de pousser la note et de produire une édition limitée en collaboration avec McLaren Performance Technologies, la GNX.

 

GNX signifie Grand National Experimental, et cette édition “finale” comprenait toutes les composantes que les ingénieurs considéraient comme supérieures à l’époque, comme un turbocompresseur Garrett T3 amélioré pour le moteur V6 3,8 litres, qui a également reçu des têtes de culasse retravaillées, un refroidisseur air-air plus gros, une programmation du système d’injection bonifiée et un système d’échappement moins restrictif. Le tout permettait à la GNX 1987 de développer 276 chevaux et 360 lb-pi de couple.

 

Un châssis renforci, des suspensions modifiées, un refroidisseur d’huile à transmission et des roues de 16 pouces (à la place des roues de 15 pouces sur la Buick Grand National) faisaient également partie des nombreux ajouts sur la GNX à l’époque.

Son prix « sticker » était de 29 290$US – on en demandait 18 295$US pour la Grand National – et elle a été produite en seulement 547 exemplaires.

 

Aujourd’hui, l’un de ses modèles refait surface, soit le 480e exemplaire. Et celui-ci semble être en excellente condition. C’est normal, il n’a que 8,5 miles à l’odomètre (un peu moins de 14 kilomètres).

 

Le propriétaire en a fait l’acquisition en 2002 et elle est entreposée dans la ville de Mena en Arizona depuis 17 ans. Tout est original, les sièges portent encore les plastiques protecteurs de l’usine…

 

Selon l’annonce sur le site Bring A Trailer, la mise actuelle est de 80 500$US et il reste 6 jours avant que le marteau tombe…