Avec l’arrivée de la nouvelle Acura NSX 2017, le marché de l’usagé pour ce supercar japonais a tout bonnement explosé. Pourquoi ce soudain regain d’intérêt ? Il y a plusieurs raisons à cela: le fait que ce modèle est rappelé à la mémoire des acheteurs, mais on peut aussi supposer que ceux qui ne veulent pas d’une NSX hautement technologique se rabattent sur l’ancienne version.

Et on ne peut pas les blâmer: à l’époque, ce coupé était une véritable révolution. Grâce à son V6 de 3,0 litres (qui a été élargi à 3,2 litres vers la fin de la production), la NSX était puissante et très fiable. Sa transmission manuelle à six rapports était un charme à manier, et l’architecture à moteur centrale rendait la conduite du bolide similaire à une Ferrari.

Croyez-le ou non, il y a quelques NSX de première génération à vendre au Québec. Les prix varient entre 40 000$ et 70 000$, mais un exemple en particulier m’a frappé.

Cette NSX de l’an 2000 parait plutôt bien: elle est peinte en Bleu Long Beach avec un intérieur en cuir noir, une combinaison gagnante. Elle affiche un kilométrage bas, avec seulement 80 000 km au compteur. Cependant, si l’on en croit la description, elle a été reconstruite il y a quelques années; à ce moment, elle a reçu quelques modifications pour la rendre plus moderne; notamment, un avant de NSX plus récente, avec un nouveau parechoc et des phares fixes. Par contre, elle a aussi un échappement en titane ainsi que des suspensions Bilstein.

Le prix demandé? 97 500$. C’est beaucoup, mais l’état de la voiture peut peut-être expliquer cette facture salée.

Qu’en dites-vous? Est-ce que cette NSX rafraichie vaut près de la moitié du prix d’une flambant neuve, ou le vendeur est-il trop enthousiaste au sujet de sa voiture?