En ce 4 juillet, une Ford Mustang 1967 pas pour les puristes

C’est le moment de sortir votre bière à faible taux d’alcool, d’enrober le plus proche aliment d’une couche de bacon et de s’abonner au compte Twitter de Donald Trump pour rire un bon coup: c’est le 4 juillet, fête de l’indépendance de nos voisins du Sud!

En l’honneur de cette journée, j’ai quelque chose de bien spécial pour vous: une voiture qui représente l’Amérique avec un grand A, mais qui risque de diviser les opinions.


En apparence, cette Ford Mustang 1967 semble identique à beaucoup d’autres: il s’agit d’un coupé (moins désirable que la Fastback, mais bon…) peint en vert Highland comme celle de Steve McQueen dans Bullit. Elle a été restaurée il y a quelques années, l’intérieur de couleur vert est en très bon état et elle vient avec tous ses accessoires. Même les roues sont originales, ce qui laisse présager que ce Pony Car n’a pas trop changé depuis sa sortie d’usine.

Grosse erreur.


En soulevant le capot, on découvre un choix de motorisation qui en fera crier plus d’un: plutôt qu’un bon vieux 289 à carburateur, c’est un V8 LS de chez General Motors qui sert à faire avancer la petite Ford! Pire encore, c’est un moteur de camion (un LS1 de 5,3 litres provenant d’un Chevrolet Silverado, pour être plus précis), pas les moteur plus sophistiqué des Camaro ou Corvette. La transmission automatique vient du même camion, et le différentiel 8.8 (avec un ratio final de 3.55) est tiré d’un Ford Explorer.
Ce choix de moteur fera certainement rager les puristes, mais il n’est pas sans logique: selon le vendeur, la Mustang fait du 9 litres au 100 km et est très fiable.

La voiture était en vente sur Ebay; l’encan s’est terminé avec une mise finale de 12 980$ US, mais la réserve n’a pas été atteinte.
Seriez-vous tenté par ce Pony Car, ou si la vue d’un LS dans une Mustang vous fait crier à l’hérésie?